mercredi 2 avril 2008

"Flics partout à l'école, justice nulle part"



un air de déjà vu...

Voici deux articles et deux blogs relatant les événements de samedi matin au lycée XXX de XXXX à Ubu.

http://www.rue89.com/2008/03/30/un-lycee-debloque-a-coup-de-gaz-lacrymogenes

http://www.humanite.fr/Les-flashball-contre-des-lyceens-a-Gagny

http://bavures-a-gustave.skyrock.com/1.html
http://gagny2gauche.canalblog.com/archives/2008/03/29/8525057.html

Description des faits :

"Samedi 29 mars, des policiers ont utilisé matraque, flashball et gaz lacrymogène contre des élèves manifestant par un blocus du lycée contre la suppression de nombreux postes et la réduction de l'offre qui aboutira sans doute à la disparition des filières générales à XXX. Des adultes ont également été touchés, notamment un professeur qui tentait de s'interposer.


Non seulement il n'y avait eu aucune sommation avant l'assaut mais quelques instants auparavant, les policiers avaient rassuré les adultes présents en leur disant qu'ils considéraient que les jeunes rassemblés étaient pacifiques et ne les provoquaient pas.

Afin sans doute que leur mission soit complète, les policiers ont arrêté un jeune choisi au hasard après l'avoir violemment jeté au sol et immobilisé. Ce jeune a finalement été libéré.

Dès le milieu de la matinée, le maire de la ville et l'Inspecteur d'académie, personnages habituellement très difficiles à rencontrer, étaient au lycée, ce qui en disait long sur la gravité de la situation.

L'AFP et Le Parisien ont vaguement rendu compte des faits en relayant la version de la police, qui aurait agi en réaction à des provocations.

Aujourd'hui, lundi, les cours n'ont évidemment pas eu lieu. Les élèves ont de nouveau manifesté. Malgré leur colère, il n'y a pas eu d'affrontement avec les policiers, qui se sont faits plus discrets que samedi (pour éviter de nouvelles bavures).


L'élève arrêté, un élève de seconde âgé de quinze ans, a rencontré un magistrat. Nous ne savons pas encore si celui-ci a retenu les chefs d'inculpation invoqués par la police : outrage, rébellion et violences contre les forces de l'ordre.

Il semble évident que depuis plusieurs semaines de très nombreux lycéens et enseignants se mobilisent contre la baisse drastique des moyens de l'Éducation nationale, dans un silence médiatique à peu près total. C'est pourquoi j'adresse ces informations à quelques collègues qu'elles intéresseront peut-être."


Témoignage d'un professeur du lycée XXXX à Ubu

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